En refusant de présenter une loi sur les langues régionales le gouvernement UMP de Nicolas Sarkozy, vient de donner un coup de pouce supplémentaire à l'enterrement de première classe que souhaitent les Jacobins pour des langues comme le breton, le catalan, l'occitan… et à travers ces langues à des cultures plurielles qui enrichissent forcément le patrimoine universelle. Les mêmes, à Copenhague, se félicitent de la biodiversité pendant qu'à Paris ils donnent le coup de grâce aux langues « régionales » … C'est un mauvais coup de plus de porté par la droite parisienne que Bernadette Malgorne, la tête de la liste UMP en Bretagne, aura bien du mal à justifier aux yeux des Bretonnes et des Bretons. Sans remonter à la nuit des temps, on peut néanmoins rappeler que les propositions de loi sur les langues régionales furent nombreuses ces 40 dernières années, la plus connue étant sans doute celle appelée «proposition Le Pensec». Elle date des années 70. Sur ce terrain, la gauche hexagonale compte hélas aussi ses jacobins et ses transfuges comme Eric Besson, et elle n'a guère montré plus d'efficacité. Il appartiendra donc au prochain Conseil Régional de se mettre, dès sa mise en place, en ordre de bataille pour réclamer un cadre législatif pour les langues « régionales » ou la compétence totale dans ce domaine particulier en faveur de la Région afin de créer ou d'installer les outils susceptibles de sauver la langue bretonne encore parlée par plus de 200 000 personnes. Christian TROADEC Maire divers gauche de Carhaix Tête de liste « Nous te ferons Bretagne »
vendredi 11 décembre 2009
Langues régionales : de Copenhague à Paris, le grand écart de l'UMP
Publié par Jacques-Yves Le Touze à 15:55
Libellés : Communiqués
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire