Bonne et heureuse année 2010 à tous !
En ce début janvier, je voudrais vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année 2010. Dans cette période de fête, j’ai une pensée particulière pour celles et ceux qui soufrent physiquement ou moralement pour des raisons diverses. J’espère que cette nouvelle année leur apportera la joie et le réconfort nécessaires pour une vie meilleure.
A tous, je souhaite la santé, du bonheur, la fraternité et la convivialité.
A celles et ceux qui vivent en Bretagne par choix ou par hasard, je voudrais dire que 2010 sera une année particulière et très importante pour notre pays. Nous aurons à élire les nouveaux conseillers régionaux qui pendant quatre années auront en charge l’avenir de la Bretagne. C’est une date cruciale. Elle aura sans aucun doute une incidence sur l’histoire du peuple breton et sur sa manière d’appréhender la gouvernance du Conseil Régional.
A la tête d’une liste progressiste intitulée « Nous te ferons Bretagne », un vers d’un poème célèbre de Xavier Grall, je présenterai aux suffrages des Bretonnes et des Bretons, une équipe soudée de femmes et d’hommes reconnus pour leurs compétences, leur dévouement et leur crédibilité. Des femmes et des hommes qui disent ce qu’ils font et qui font ce qu’ils disent.
Cette liste travaillera pour bâtir une Bretagne émancipée plus juste et plus solidaire, plus écologique, plus entreprenante. Il s’agit pour nous de donner un nouveau souffle, un nouvel élan à la Bretagne en étant présent sur l’ensemble des fronts avec compétence, sérieux et enthousiasme.
Je compte sur vous comme vous pouvez compter sur nous. Bonne année Bloavezh Mat !
Christian TROADEC
Maire de Carhaix
Conseiller régional
mercredi 6 janvier 2010
Bonne et heureuse année 2010 à tous !
Publié par Jacques-Yves Le Touze à 11:00
Libellés : Evènements
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A propos des parachutages
RépondreSupprimer« Ur sant eus pelloc’h a vez alies kalz gwelloc’h »
« Ur sant eus pelloc’h a vez alies kalz gwelloc’h » (un saint de l’extérieur est souvent meilleur) dit un dicton breton. Appliquée parfois à la vie politique bretonne, cette formule populaire un tantinet ironique permet souvent de se moquer de ceux qui s’extasient immédiatement à l’arrivée d’un nouvel impétrant, sans avoir pris le temps de le connaître ni d’en jauger le talent, les compétences ou les convictions profondes. Lors de parachutages de femmes ou d’hommes politiques, la première réaction est souvent de crier au scandale. Ainsi, au début de l’annonce de l’arrivée possible en Bretagne de Bernadette Malgorn, de nombreux militants UMP affirmaient haut et fort qu’ils ne se laisseraient pas imposer une candidate par Paris. Dans la galaxie verte, le messie Guy Hascoët, ancien secrétaire d’Etat de Jospin et élu dans le Nord, très tôt pressenti comme tête de liste des Verts-UDB, du moins dans les instances, avait aussi provoqué des irritations ici et là. Dans un communiqué rageur dont elle a le secret, la porte parole de l’UDB, Mona Bras, refusait fermement à l’époque un « parachutage ». On connaît la fin de l’histoire. « Ur sant eus pelloc’h a vez alies kalz gwelloc’h ». Les militants UMP comme l’UDB durent avaler leur chapeau et se mettre en ordre de marche derrière le quidam que Paris avait choisi pour les mener à la bataille électorale des régionales.
¨Plus sérieusement, les observateurs attentifs s’interrogent sur la capacité réelle de ces élus politiques hors-sol, devant uniquement leur élection à une investiture attribuée par Paris. Sur les dossiers particuliers qui ne manquent pas en Bretagne - qui souvent vont à l’encontre de la politique habituelle de Paris et parfois même des intérêts du pouvoir en place - de droite ou de gauche - seront-ils en capacité de s’opposer à ceux qui les ont mis en place ? Sans même parler de s’opposer, auront-ils la volonté de se faire le relais des idées qui dérangent, des dossiers qui agacent, des souhaits et des revendications qui irritent toujours Paris parce que trop breton, trop provincial, trop particulier, trop régional, trop innovant... Par expérience, nous pouvons répondre non. Pourquoi iraient-ils couper la branche sur laquelle ils prospèrent ? Pourquoi iraient-ils prendre le risque de se fâcher définitivement alors que le politiquement correcte leur assure un avenir serein ? La mission africaine accordée royalement par Sarkozy à Jacques Le Guen, le concurrent malheureux de Bernadette Malgorn, démontre bien la perversité du système et sa capacité à récupérer les voix discordantes.
Paris recycle donc son personnel politique, à droite comme à gauche, souvent en « province ». C’est le plus sûr moyen de pérenniser un fonctionnement jacobin hyper centralisé puisqu’il ne viendrait à l’idée d’aucun de ces parachutés redevable de remettre vraiment en cause le système qui les fait ou les défait. Peut-être alors est-il venu le temps d’imaginer un nouveau dicton qui dirait : ur sant eus tost a vez alies kalz gwelloc’h (un saint proche est souvent beaucoup mieux). A méditer jusqu’en mars prochain.
Pierre Le BIHAN