Face aux crises qui ébranlent la filière ostréicole, la liste « Nous te ferons Bretagne » conduite par Christian Troadec, Maire de Carhaix, prend l'engagement de répondre présent auprès des ostréiculteurs dès le lendemain des élections.
Pour « Nous te ferons Bretagne » le maintien et le renforcement des activités de la première région ostréicole d'Europe dépendent de trois idées fortes :
- La reconquête économique de la mer
- La reconquête de la qualité des eaux
- La résorption de la fracture territoriale et la limitation de la résidentialisation du littoral
Par ailleurs Nous te ferons Bretagne, seule liste à présenter un programme commun sur les 5 départements bretons, est adaptée à l'organisation professionnelle de la filière puisque la Section Régionale Conchylicole de Bretagne Sud comprend la majeure partie de la Loire-Atlantique.
Quelle(s) crise(s) pour l'ostréiculture ?
L'analyse que nous faisons, est que l'ostréiculture est frappée par une double crise :
- Une mutation multidimensionnelle de la filière et notamment:
¬ Mutation économique (spécialisation, accroissement de l'intermédiation…)
¬ Mutation sociale (perte de nombreux exploitants pour des surfaces exploitées équivalentes)
¬ Mutation technologique
¬ Mutation commerciale (la GMS représente 1/3 des ventes) o Mutation de l'environnement (eutrophisation du milieu…)
¬ Mutation sanitaire
- Une crise des surmortalités estivales qui depuis 2 saisons a affecté durement de nombreuses exploitations
Quelles réponses la liste « Nous te ferons Bretagne » propose-t-elle ?
Ces crises appellent des réponses urgentes et des réponses à moyen terme, souvent complémentaires.
La région ne peut pas tout (rappelons que le budget de la région Bretagne est 40 fois inférieur à celui de l'Ecosse), c'est d'ailleurs pour cela que « Nous te ferons Bretagne » souhaite un renforcement des compétences de la région afin de répondre de manière plus volontariste et plus rapide à des problématiques qui de Paris peuvent paraître marginales mais qui pour la Bretagne sont importantes. (Chacun aura d'ailleurs pu noter que le rapport d'Hélène Tanguy sur l'aquaculture, pourtant commandé par l'Etat, est resté lettre morte…) Néanmoins, le Conseil Régional peut agir, et il doit le faire dès le printemps 2010, c'est-à-dire au lendemain des élections.
Nous proposons de mettre en place en urgence:
- Une aide aux exploitations pour l'achat de naissains et de juvéniles en apportant la caution de la région auprès des banques afin de faciliter l'accès à des crédits bancaires de 2 à 24 mois pour l'achat de naissains et de juvéniles.
- La possibilité pour l'exploitant d'utiliser les installations à terre (notamment sur le DPM) pour d'autres activités professionnelles complémentaires
- Une aide co-financée par les autres collectivités à la remise en état des parcs
- La mise en place de Groupements Sanitaires afin de faciliter l'accès à des analyses et des contrôles indépendants
Par ailleurs, nous souhaitons mettre en place un Cluster Aquacole Breton, c'est-à-dire une structure au service des entreprises aquacoles, regroupant les entreprises, les centres de recherche, certains services administratifs ou de formation ainsi que des entreprises des secteurs connexes.
Ce cluster permettra par la mise en commun des efforts de groupes à géométrie variable de :
- Faciliter et accélérer les transferts de technologie et la diversification
- Accélérer les efforts de recherche (et nous avons la chance en Bretagne d'avoir des centres de haut niveau)
- Avoir accès à des financements
- Accroître la valorisation des produits
- Adapter les formations
- Mener des actions de lobbying
La constitution de ce cluster doit se faire rapidement car la région qui dispose de moyens limités doit pouvoir monter un dossier avec les professionnels pour obtenir une dotation pour ce cluster sur les fonds (20 millions d'euros) que la DIACT (ex DATAR) consacrera à la création de clusters courant 2010 ; la région pour sa part pourra participer au financement de certains frais de structure. Enfin et parce que la situation évolue, et que nous nous devons d'avoir une écoute permanente, nous désignerons un interlocuteur unique dont la double mission sera d'assurer sur le terrain la mise en place effective des décisions des élus et de facilité leur information.
Nous avons besoin de l'ostréiculture et de l'aquaculture, nous sommes convaincus que la mer détient une part capitale de notre avenir économique : Nous serons aux côtés des ostréiculteurs!
Pour « Nous te ferons Bretagne » le maintien et le renforcement des activités de la première région ostréicole d'Europe dépendent de trois idées fortes :
- La reconquête économique de la mer
- La reconquête de la qualité des eaux
- La résorption de la fracture territoriale et la limitation de la résidentialisation du littoral
Par ailleurs Nous te ferons Bretagne, seule liste à présenter un programme commun sur les 5 départements bretons, est adaptée à l'organisation professionnelle de la filière puisque la Section Régionale Conchylicole de Bretagne Sud comprend la majeure partie de la Loire-Atlantique.
Quelle(s) crise(s) pour l'ostréiculture ?
L'analyse que nous faisons, est que l'ostréiculture est frappée par une double crise :
- Une mutation multidimensionnelle de la filière et notamment:
¬ Mutation économique (spécialisation, accroissement de l'intermédiation…)
¬ Mutation sociale (perte de nombreux exploitants pour des surfaces exploitées équivalentes)
¬ Mutation technologique
¬ Mutation commerciale (la GMS représente 1/3 des ventes) o Mutation de l'environnement (eutrophisation du milieu…)
¬ Mutation sanitaire
- Une crise des surmortalités estivales qui depuis 2 saisons a affecté durement de nombreuses exploitations
Quelles réponses la liste « Nous te ferons Bretagne » propose-t-elle ?
Ces crises appellent des réponses urgentes et des réponses à moyen terme, souvent complémentaires.
La région ne peut pas tout (rappelons que le budget de la région Bretagne est 40 fois inférieur à celui de l'Ecosse), c'est d'ailleurs pour cela que « Nous te ferons Bretagne » souhaite un renforcement des compétences de la région afin de répondre de manière plus volontariste et plus rapide à des problématiques qui de Paris peuvent paraître marginales mais qui pour la Bretagne sont importantes. (Chacun aura d'ailleurs pu noter que le rapport d'Hélène Tanguy sur l'aquaculture, pourtant commandé par l'Etat, est resté lettre morte…) Néanmoins, le Conseil Régional peut agir, et il doit le faire dès le printemps 2010, c'est-à-dire au lendemain des élections.
Nous proposons de mettre en place en urgence:
- Une aide aux exploitations pour l'achat de naissains et de juvéniles en apportant la caution de la région auprès des banques afin de faciliter l'accès à des crédits bancaires de 2 à 24 mois pour l'achat de naissains et de juvéniles.
- La possibilité pour l'exploitant d'utiliser les installations à terre (notamment sur le DPM) pour d'autres activités professionnelles complémentaires
- Une aide co-financée par les autres collectivités à la remise en état des parcs
- La mise en place de Groupements Sanitaires afin de faciliter l'accès à des analyses et des contrôles indépendants
Par ailleurs, nous souhaitons mettre en place un Cluster Aquacole Breton, c'est-à-dire une structure au service des entreprises aquacoles, regroupant les entreprises, les centres de recherche, certains services administratifs ou de formation ainsi que des entreprises des secteurs connexes.
Ce cluster permettra par la mise en commun des efforts de groupes à géométrie variable de :
- Faciliter et accélérer les transferts de technologie et la diversification
- Accélérer les efforts de recherche (et nous avons la chance en Bretagne d'avoir des centres de haut niveau)
- Avoir accès à des financements
- Accroître la valorisation des produits
- Adapter les formations
- Mener des actions de lobbying
La constitution de ce cluster doit se faire rapidement car la région qui dispose de moyens limités doit pouvoir monter un dossier avec les professionnels pour obtenir une dotation pour ce cluster sur les fonds (20 millions d'euros) que la DIACT (ex DATAR) consacrera à la création de clusters courant 2010 ; la région pour sa part pourra participer au financement de certains frais de structure. Enfin et parce que la situation évolue, et que nous nous devons d'avoir une écoute permanente, nous désignerons un interlocuteur unique dont la double mission sera d'assurer sur le terrain la mise en place effective des décisions des élus et de facilité leur information.
Nous avons besoin de l'ostréiculture et de l'aquaculture, nous sommes convaincus que la mer détient une part capitale de notre avenir économique : Nous serons aux côtés des ostréiculteurs!
Hervé Le Gwenn Candidat « Nous te ferons Bretagne » en Morbihan
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